Carrosserie

La carrosserie est l'enveloppe rigide d'une machine, destinée à protéger les organes situés à l'intérieur. La carrosserie d'un véhicule protège les personnes et les éléments mécaniques des intempéries. Elle tire son nom des voitures hippomobiles - les carrosses -, dont les chevaux ont été remplacés par un moteur sur les véhicules modernes.

Les différentes formes et leurs histoires

Tous les types de carrosseries automobiles ont conservé le nom d'origine du véhicule hippomobile correspondant. Certains tirent leur nom de leurs caractéristiques (coupé désigne un type de voiture dont la caisse a été raccourcie et le nombre de places réduit, cabriolet une voiture à capote rabattable), ou de leur utilisation (le break, du verbe to break, rompre, dresser, servait au dressage des chevaux et ensuite au transport d'objets et de personnes). D'autres tirent leur nom des régions connues pour leur fabrication de carrosses, comme berline pour Berlin, limousine pour la région de Limoges (si la limousine automobile est un véhicule de grand luxe, la limousine hippomobile était, elle, un véhicule utilitaire de livraisons), sedan pour la ville du même nom ; les landau et landaulet, de Landau, sont des types de carrosserie automobile disparus.

Évolutions

Dans les véhicules hippomobiles, la carrosserie était principalement faite d'un assemblage de panneaux de bois posés sur des montants. En construction automobile, on emploie des plaques de métal embouties.

De plus en plus, la conception de la carrosserie s'intègre avec celle du châssis, les tôles devant à la fois protéger les personnes des intempéries, mais aussi, en cas d'accident (notamment en se déformant pour absorber une part significative de l'énergie des chocs), ainsi que d'assurer la rigidité de la structure en se substituant partiellement ou totalement aux montants et poutres des premiers véhicules.

Parfois la tôle d'acier est remplacée par la tôle d'aluminium.

Certains constructeurs sont spécialisés dans l'utilisation de panneaux et de structure en fibre de verre.

Sur certains véhicules de compétition et quelques GT de très haut de gamme la fibre de carbone est utilisée dans la fabrication des panneaux et structures en métal.

Toutes ces technologies de pointes sont utilisées dans le but principal de perdre du poids et dans le cas de la fibre de carbone de gagner aussi en rigidité.

Carrosserie (réparation)

La carrosserie englobe les travaux de réparation des déformations subies par un véhicule.

Histoire

Le métier de carrossier tire son nom des réparateurs de carrosses tirés par des chevaux. Avec l'avènement de l'automobile, ce métier a gardé son nom.

Techniques de réparation

Les techniques de réparation décrites dans cet article ne sont pas exhaustives, car chaque carrossier a une méthode propre de travail.

Le carrossier répare l'infrastructure (châssis), niveau BAC PRO minimum et le tolier-réparateur la structure (ailes, portes, vitres, etc.), niveau CAP minimum Le peintre, traite la carrosserie et effectue la finition niveau CAP minimum

Le métier de carrossier tire son nom des réparateurs de carrosses tirés par des chevaux. Avec l'avènement de l'automobile, ce métier a gardé son nom.

Le carrossier répare l'infrastructure (châssis), niveau BAC PRO minimum et le tolier-réparateur la structure (ailes, portes, vitres, etc.), niveau CAP minimum Le peintre, traite la carrosserie et effectue la finition niveau CAP minimum

Le remplacement

On nomme également « ferrage » le fait de démonter ou de remonter des pièces.

Le dé bosselage ou redressage

Redresser une pièce emboutie demande une dextérité et un savoir faire souvent longs à acquérir.

Le redressage s'opère en plusieurs phases :

La dépose des éléments gênants : cela peut être une garniture de porte empêchant d'accéder à l'intérieur du panneau à redresser , un phare trop prés de la zone d'impact...

La remise en ligne : on commence par redresser les arêtes de la pièce, afin de lui redonner une forme ressemblant à l'origine. On utilise souvent une chasse pour cette opération.

Le dé bosselage proprement dit : On redonne leur formes aux parties planes et galbées en glissant un tas derrière la pièce et en tapant soit avec un maillet en bois/caoutchouc, soit avec un marteau nommé batte. On a la possibilité de placer le tas juste derrière la zone ou l'on tape (frappe directe) ou de taper sur une bosse en plaçant le tas derrière un creux (frappe à faux).

Le planage : Le planage consiste à retirer toutes les petites déformations en frappant directement et rapidement avec un tas et une batte sur l'ensemble de la zone déformée.

On pourra finir le redressage en limant la zone.

Durant toutes ces opérations, on évitera de trop marteler la pièce, et on tapera au maximum à faux, car la tôle s'allonge et s'affine sous l'effet du redressage, ce qui peut très vite donner un aspect catastrophique à la pièce.

Depuis quelques années, le redressage a connu une petite révolution appelée « minispot ».

Il s'agit d'une centrale de soudure reliée à un pistolet lui-même muni d'un marteau à inertie. On soude la pointe du pistolet sur la pièce à redresser, et on actionne le marteau à inertie afin de sortir un creux. Cette technique évite les déformations trop importantes de la tôle et le démontage des intérieurs.

Le banc de redressage ou « Mini tir »

Lorsqu'un choc est important, il devient nécessaire d'utiliser un banc de redressage pour pourvoir effectuer une remise en ligne.

Un banc de redressage est un châssis roulant, assez bas pour pouvoir se glisser sous un véhicule, et qui, une fois en place, se fixe aux bas de caisses de l'auto. Sur le banc de redressage, on fixe ensuite une pièce nommée équerre hydraulique, constituée de deux bras accrochés par une extrémité et munie d'un vérin. On accroche cette équerre avec une pince spéciale et des chaînes à l'endroit à redresser, on actionne le vérin, et on redresse ainsi le véhicule.

Le banc de mesure ou marbre

Lorsque le choc est très important et qu'il a déformé le châssis (la structure) du véhicule, le carrossier a besoin d'un gabarit à l'échelle du véhicule pour le redresser. Il pourra ainsi remettre les points importants - appelés référentiels - de ce châssis aux côtes préconisées par le constructeur.

L'unité de mesure pour le marbre est le millimètre, l'écartement entre deux tourelles d'amortisseur s'exprime par exemple au millimètre près.

Ces points référentiels sont, par exemple, les points d'ancrage des amortisseurs sur la caisse, les points qui supportent le moteur ou le berceau moteur (pièce dans laquelle est ancré le moteur, elle est elle-même vissée au châssis) ou les points de référence des brancards ou longerons qui permettent de vérifier l'alignement de ceux-ci par rapport aux autres.

Un mécanicien démonte d'abord les pièces mécaniques nécessaires (demi trains, train arrière ou moteur complet...) Puis le carrossier pose le véhicule sur un banc permettant à la fois de vérifier l'alignement des points importants du châssis les uns par rapport aux autres et de les redresser si besoin est : c'est le marbre.

Il existe plusieurs sortes de marbres. A peu près tous les marbres se composent d'un lourd châssis carré monté sur roulettes permettant de poser et de maintenir très fermement un véhicule dessus et de fixer une équerre hydraulique pour redresser l'auto.

Le plus ancien et aussi sans doute le plus fiable des marbres est le marbre universel. On fixe des ferrures sur ce marbre, et le véhicule sur ces ferrures. Les ferrures sont des pièces prévues pour être vissées sur le marbre d'une part, et sur le véhicule de l'autre dont elles épousent la forme. L'avantage de ce type de marbre est que si un point du châssis n'est pas à la place exacte qu'il devrait occuper dans l'espace, la ferrure ne pourra pas être montée, il est donc très difficile de se tromper. L'inconvénient de ce type de marbre est qu'il faut donc un jeu de ferrures par type de châssis. (il existe souvent plusieurs véhicules construits sur un type de châssis)

Le marbre dit « poutre de mesure » est constitué d'une poutre située sur le cadre du marbre et sous le véhicule. Des tiges appelées « piges » sortent de cette poutre et permettent de mesurer les différents points du châssis du véhicule. L'avantage de ce type de marbre est qu'il n'a pas besoin de ferrures. Une simple feuille avec les côtes préconisées par le constructeur suffit. L'inconvénient de ce type de marbre est que l'on peut se tromper en mesurant un point, et en tirant celui-ci, on peut en déplacer un autre parce qu'il n'est pas maintenu comme sur le marbre universel.

Le marbre laser est constitué d'un dispositif de mesure optique situé sur le cadre du marbre. Son principe reste le même que pour la poutre de mesure, sauf que là, c'est un rayon laser qui prend toutes les mesures en même temps. L'avantage de ce type de marbre est qu'il n'a pas besoin de ferrures, si en redressant un point, on en déplace un autre, on le voit de suite, car le système l'indique. L'inconvénient de ce type de marbre est que les points ne sont pas maintenus comme sur le marbre universel.

Lorsqu'un passage au marbre est bien réalisé, le véhicule n'en conserve en général aucune séquelle. La précision de ces trois techniques de réparation est telle que souvent, les carrossiers trouvent des défauts minimes sur des véhicules neufs.

Le masticage

Lorsqu'une pièce ne peut plus être redressée ou qu'une pièce plastique a un trou à combler, on fait appel à du mastic. Chaque type de surface (résine, plastic ou.. métal) a son type de mastic.

Toutes les pièces ne peuvent pas être mastiquées. Soit parce que c'est interdit par le constructeur comme c'est par exemple le cas du châssis ou des longerons, soit parce que techniquement, cela ne donne pas une réparation de qualité. La pièce à mastiquer est en général poncée avec du gros papier ( grain 40 - 150), nettoyée et dégraissée.

On utilise des palettes métalliques plates appelées couteaux pour mastiquer.

Les mastics dits « cellulosiques », séchant simplement à l'air libre sont aujourd'hui délaissés au profit de mastics « polyuréthanes, époxy ou polyester », nécessitant un durcisseur .

La peinture

Lorsque le mastic est poncé, on « l'adoucit », c’est-à-dire qu'on le re-ponce avec un grain fin.

On camoufle les parties à ne pas peindre, avec du papier, on dégraisse et on applique un « apprêt ». L'apprêt est un produit destiné à préparer les fonds à la peinture. Ce produit unifie les fonds, il est soit de couleur proche de la teinte de finition ou neutre et unie, il bouche les micro défauts et les porosités du mastic et, une fois poncé, il reste parfaitement lisse. Les l'apprêt sont soit synthétiques, hydrodiluables ou polyuréthane (avec durcisseur).

Le peintre va démonter les petites pièces pouvant l'être aisément, comme les poignées de portes ou les baguettes. Une fois l'apprêt poncé, il camoufle les pièces ne pouvant être déposées, dégraisse la pièce et la peint. Il existe également un procédé appelé, mouillé sur mouillé, donc sans ponçage. Cette technique est souvent utilisée dans les réparations rapides

Les peintures cellulosiques ou synthétiques sont des produits abandonnés depuis longtemps dans l'automobile.

Le peintre applique les couches selon les prescriptions du fabricant de peintures. Les laques dites brillant direct tout comme les bases sol vantées à revenir, ne seront plus autorisé d'utilisation, dans les ateliers de carrosserie automobile au 1er janvier 2009.

Les bases mat sol vantées d'un COV de plus de 420, c’est-à-dire très diluées avec un produit à base de diluant sont interdites à l'importation, à la fabrication en France donc à la vente depuis le 31 décembre 2007. Elles sont aujourd'hui remplacées par des peintures hydrosolubles, tout autant performantes et moins néfastes pour la santé et l'environnement.

Les peintures nacrées ou métallisées sont des finitions revernies.

Évolution du métier

La révolution informatique

Contrairement à ce qui se passe dans le domaine de la mécanique automobile, l'informatique n'a que peu de place dans l'atelier du carrossier. En revanche, elle est aujourd'hui indispensable dans le domaine de la gestion.

Attention, la procédure décrite ici n'est valable qu'en France

Lorsqu'un client va faire sa déclaration d'accident chez son assureur, celui-ci va, d'un simple clic, envoyer un dossier contenant tous les renseignements du sociétaire et de son véhicule à la fois chez l'expert et le réparateur via un réseau spécialisé comme par exemple D'Arva (spécialiste de l'Échange de Données Informatisé des sinistres pour le secteur de l'assurance).

Le client peut alors se présenter chez le réparateur qui va monter un dossier de la réparation à effectuer. Ce dossier contient divers renseignements administratifs, des photos du véhicule et un devis. Il va ensuite envoyer ce dossier chez l'expert qui va le valider... Fini le temps ou il fallait laisser sa voiture toute une journée chez le réparateur en attendant le passage d'un expert !

Une fois la réparation terminée, le réparateur peut livrer le véhicule avant même de facturer, car il a reçu les papiers nécessaires au règlement par informatique toujours.

Il va ensuite facturer en utilisant un logiciel de facturation breveté dans lequel les temps et les prix des pièces sont barêmés.

De l'importance du service

Il y a quelques années, c'était la qualité de la réparation qui préoccupait le client. Aujourd'hui, les progrès effectués dans le domaine de l'outillage, dans la conception des véhicules (voitures plus faciles à réparer) et dans les techniques de réparation ont uniformisé cette qualité. Le client recherche de plus en plus du service.

Les carrossiers qui ne prêtent pas de voitures durant les réparations, qui ne nettoient pas les véhicules avant livraison, qui ne dédient pas une personne à la réception de la clientèle, ou qui ne maintiennent pas leur atelier dans un état de propreté suffisant ont et auront de plus en plus de mal à attirer de la clientèle.

Les agréments d'assurances

En France, les principaux clients des carrossiers sont les assurances. Afin de réduire les coûts, les assureurs ont donc décidé de conventionner des réparateurs. Ils leur envoient du travail, et en échange, les réparateurs acceptent de facturer leur travail à des tarifs réduits.

Comme un assureur n'a pas le droit légal d'imposer un réparateur à une personne, il ne paye directement que les réparateurs qu'il agrée. Le client devra faire l'avance du prix des réparations s'il va chez un réparateur non agréé. Il est donc très incité.

Depuis quelque temps, en plus de tarifs réduits, l'assureur impose du service aussi à ses réparateurs pour les agréer. Le réparateur doit donc nettoyer les véhicules avant livraison, effectuer des expertises photos ou adhérer à un réseau comme D'arva par exemple pour rester agréé, gratuitement la plupart du temps... même si cela a un coût très élevé pour lui.

Type de carrosserie

Depuis le début de l'automobile, on essaye de classer les types de carrosserie. Mais ces différentes tentatives n'ont jamais réellement été satisfaisantes en raison, entre autres, de l'évolution des carrosseries ainsi que des différences importantes d'un pays à l'autre.

Histoire

Voici les principaux jalons de la classification des types de carrosserie :

En 1901, la Chambre Syndicale de l'Automobile définit 5 types de châssis et 18 types de carrosserie.

En 1926, le British Engineering Standard Association définit 21 types de carrosserie.

En juillet 1930, la Chambre Syndicale Française des Carrossiers définit 23 types.

L' Auto motive Engineers of New York définit 10 types.

En octobre 1972, l'Organisation internationale de normalisation (ISO) définit 8 types de carrosserie.

Le code de la route de France définit 7 catégories de carrosserie.

De nos jours

En se basant sur la norme ISO et l'évolution du vocabulaire automobile, on peut classer les carrosseries comme suit :

Grands types de carrosserie

Ces grands types de carrosserie définissent davantage la silhouette que la carrosserie elle-même.

Mono corps

Peugeot 1007 mono corps

Un mono corps (ou véhicule mono corps ; véhicule à un volume) est un véhicule

dont la silhouette ne présente aucun décrochement, son profil formant une ligne en tous points convexe de l'avant à l'arrière.

Ce type de véhicule réunit dans un même volume :

le compartiment moteur,

l'habitacle,

l'espace pour les bagages.

On retrouve cette silhouette surtout sur les Segment A, Segment M1 et Segment monospace.

Les mono corps disposent en général de 5 portes, mais il existe aussi des mono corps 3 portes (ex : Renault Twingo, Peugeot 1007 et Renault Avantime), Renault définissant même ce dernier comme un coupés pace.

Bicorps

Peugeot 307 5 portes

Merlin AMX bicorps

Un bicorps ou un véhicule bicorps est un véhicule dont la silhouette présente un décrochement à la base du pare-brise. Ce type de véhicule comporte deux volumes distincts :

le compartiment moteur,

l'habitacle et l'espace pour les bagages.

On utilise donc aussi l'expression véhicule à deux volumes pour définir ce type de véhicule.

On retrouve cette silhouette surtout sur les segments automobile A, B, M1, M2 et H1.

Concernant le nombre de portes, on retrouve dans cette catégorie les véhicules de type :

3 portes, avec un hayon

5 portes, avec un hayon

Fourgonnette, avec un hayon ou 2 portes battantes à l'arrière

Les carrosseries pouvant être bicorps sont de type :

berline

break

SUV

fourgonnette

camionnette

Tri corps

Un tri corps ou un véhicule tri corps est un véhicule dont la silhouette présente un décrochement à la base du pare-brise et à la base de la lunette arrière. Ce type de véhicule comporte trois volumes distincts :

le compartiment moteur ;

l'habitacle ;

le coffre.

On utilise donc aussi l'expression véhicule à trois volumes pour définir ce type de véhicule.

On retrouve cette silhouette surtout sur les Segment M2 et Segment H1. Dans certains pays de l'est et du sud de l'Europe, on trouve également des tri corps du segment B.

Concernant le nombre de portes, on retrouve dans cette catégorie les véhicules de type :

2 portes ;

4 portes.

 

Type selon nombre de portes battantes

deux, trois, quatre ou cinq portes qui peuvent comprendre :

couvercle de coffre

porte arrière « suicide »

hayon (ou volet arrière)

porte papillon (Mercedes 300SL DeLorean DMC12)

porte élytres (ex. Lamborghini Countach)

porte coulissante (ex. Peugeot 1007)

particularités :

sans porte (buggy, Mini Moke, Jeep, barquettes et roadsters sans portes)

une seule porte (Isetta)

Types de carrosserie (définition ISO de 1972)

Berline

Renault Twingo Micro-space mono corps

Peugeot 306 Berline bicorps

Audi A4 2004 Berline tri corps

La berline, au départ, est une voiture hippomobile qui provient de la ville de Berlin où elle fut construite, dit-on, pour l'électeur de Brandebourg. Sa robustesse en fit au XVIIIe siècle le véhicule favori des voyages. C'est en berline que Louis XVI et sa famille se rendirent pendant la Révolution à Varennes, où le roi fut arrêté.

Actuellement, la berline est une automobile fermée par un toit rigide fixe, avec un pare-brise fixe, deux ou quatre portes latérales, et quatre fenêtres latérales. Le nombre de places d’une berline est au minimum de 4.

Différentes formes

Cette carrosserie peut avoir trois types de silhouette :

tri corps

bicorps

mono corps

Le nombre de places est au minimum de 4, avec comme dispositions possibles :

4 places (2 à l'avant et 2 à l'arrière),

5 places (2 à l'avant et 3 à l'arrière),

6 places (3 à l'avant et 3 à l'arrière, disposition rare de nos jours).

La berline ayant 2 ou 4 portes latérales on aura :

2 portes pour les bicorps et tri corps à 2 portes latérales,

3 portes pour les bicorps et les mono corps à 2 portes latérales,

4 portes pour les tri corps à 4 portes latérales,

5 portes pour les bicorps et les mono corps à 4 portes latérales.

Certaines berlines sont dites sans montants lorsque le pilier retenant la porte arrière ne se prolonge pas jusqu'au toit. Couramment on dit Berline pour désigner les "grandes" voitures.

Les termes en langues étrangères sont :

Limousine en allemand,

Saloon en anglais (Grande-Bretagne),

Sedan en anglais (États-Unis).

 

Types de carrosseries spécifiques

Ces types de carrosseries plus spécifiques sont plus des sous-types ou des croisements de types ; ce sont souvent des appellations commerciales qui sont rentrées dans le langage courant.

Ber linette (voiture de sport fermée à moteur central) ;

Berline décapotable et landaulet

Coupés pace,

Coupé cabriolet (toit escamotable rigide)

Ludo pace,

Monospace,

Monospace compact,

Minis pace.

Berline sans montants

Exemple de berline hard-top (Buick Wildcat Custom 1965)

Une berline sans montants désigne un type de carrosserie introduit en 1955 sur les automobiles de marques Buick et Oldsmobile et devenu populaire par la suite aux États-Unis, et plus tard sur certaines voitures japonaises.

Dans une berline sans montant le pilier qui soutient la porte arrière ne se prolonge pas jusqu'au toit de la voiture.

L'inconvénient de ce type de carrosserie est le manque de rigidité, et le manque de protection des passagers en cas de choc latéral

Site des différente type de carrosseries:

http://www.histomobile.com/dvd_histomobile/histomo/tech/carro.asp